11.8.08

Si les abeilles disparaissaient, Nicolas Hulot et José Bové n'auraient que quatre ans à vivre

Soit deux propositions : a) Les colonies d’abeilles meurent de la varroase, de la nosémose et du virus de la paralysie aiguë israélienne (IAPV). b) Les colonies d’abeilles meurent des insecticides Gaucho / Régent, des OGM et de la folie des hommes. Vous n’avez pas d’avis, moi non plus (je ne suis pas spécialiste des abeilles, vous non plus). Et pourtant, la première proposition ne vous évoque pas grand chose, la seconde vous est familière. Vous l’avez déjà entendue, elle a reçu le soutien d’hommes politiques, elle a conduit à des interdictions au nom du principe de précaution, on a même inventé une citation d’Einstein pour faire passer le message. Quelques indices pour réfléchir à la valeur des propositions a) et b) ? La production française de miel en 2006 (20.000 tonnes) et 2007 (18.000 tonnes) a été inférieure à celle de 2004 (25.500 tonnes), année d’interdiction du Gaucho. Le grand scientifique Philippe de Villiers fut à la pointe du combat politique contre les insecticides. Des variantes du virus IAPV ont été découvertes dans les colonies d’abeilles souffrant du syndrome d’effondrement, avec d’autres microbes et parasites déjà connus. Enfin, last but not least, vous êtes en France.

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