13.8.08

Les ondes radio-actives du Red Bull

Dans Le Monde, Jean-Yves Nau observe : « Qui connaît les véritables dangers du Red Bull ? Faut-il ou pas se protéger des ondes émises chaque jour par nos téléphones portables ? Que risquent aujourd'hui les personnes vivant à proximité des récents rejets d'uranium dans les nappes phréatiques du Tricastin ? Les principales affaires sanitaires françaises de l'été ont un point commun : elles nous rappellent que les hommes de science peuvent, dans certains cas, être incapables de répondre clairement aux questions qui leur sont posées par les responsables politiques. Des questions d'autant plus fréquentes et multiformes que ces mêmes responsables ne cessent de vanter à l'opinion publique les vertus d'un indéfinissable "principe de précaution". »

Pour le nucléaire et le mobile, la science n’a pas grand chose à dire car la problématique des faibles doses à longue durée est par définition longue à étudier et les résultats des études sont généralement difficiles à interpréter. Pour les boissons énergisantes, soit la consommation d’excès (en association avec d’autres substances), soit des cas isolés de réactions adverses sont en cause. Et à nouveau, il n’y a pas grand chose à dire de ces raretés statistiques. Malgré cela, la solution me paraît simple : les adeptes maximalistes du principe de précaution ne doivent pas habiter près d’une centrale, pas absorber de boissons énergisantes, pas utiliser de mobiles. Ce qui leur laisse beaucoup de possibilités dans la vie. Et notamment celle de ne pas emmerder leurs voisins s’ils ne partagent pas leur anxiophobie.

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