13.8.08

Neurobiologie du génie

Le Scientific American propose, sous la plume de Christian Hoppe et Jelena Stojanovic, un article de synthèse sur les bases neurobiologiques de l’intelligence. Il est assez intéressant d’observer que, si certaines régions cérébrales semblent plus souvent que d’autres impliquées dans la variance du QI (le cortex cingulaire par exemple), ce sont en réalité de nombreux facteurs qui l’influencent, à commencer par l’organisation, le volume et la densité des matières grises (noyaux neuronaux) et blanches (axones et gaines de myéline). Et aussi des variations locales, comme le lobe pariétal surdimensionné d’Einstein. Ces observations posent un problème théorique intéressant sur la conciliation de l’approche modulaire de l’esprit, favorisée par les évolutionnistes (de petites aires spécialisées ayant co-évolué dans le cerveau), et de l’approche généraliste de l’intelligence, observée par les psychométriciens (un facteur général de variance, jouant dans les différentes facultés cognitives de l’individu).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le cerveau de ratatouille, va nous booster notre neurobiologie du génie.