4.3.08

Jolies fleurs dans le cimetière des idoles

Il n’y a pas d’au-delà, pas d’arrière-monde, pas de surnature, rien d’autre que le réel tel que nous l’appréhendons par nos sens et par les amplifications techniques de nos sens, et encore ce réel n’est-il qu’un fragment d’univers dans un reflet de cerveau. Cette évidence émerge lentement dans la conscience humaine, bien qu'elle ait été énoncée voici fort longtemps dans sa forme la plus simple (Parménide : « Ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas »). En découle tout le reste, ce qui est ici nommé la Mutation, une phase de l’évolution humaine rendant étranges et lointaines toutes les expériences passées. L’homme moyen n’apprécie pas les causes de cette Mutation, car il a en horreur de se retrouver seul face à lui-même ; mais l’homme moyen en apprécie tant les conséquences pratiques dans son existence qu’il accepte son sort. Pour le Mutant, tout à sa joie du devenir, cette résignation vaut approbation. Et cela suffit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous, petits fils de l'homme, sommes de ceux qui sont.