21.3.08

Autopsie du grand pharisien

Le même Etat qui interdit l’euthanasie n’hésite pas à dépecer un cadavre encore chaud pour chercher les causes de son décès, contre l’avis de ses proches. Et le scalpel dans la main, cela nous parle de la mort avec gravité, de la fin de vie avec compassion, de la souffrance avec onctuosité. Toutes ces choses soi-disant très complexes et très douloureuses deviennent très simples et très indifférentes sur le billard de la morgue, dès lors qu’une paperasse officielle en a décidé ainsi. Et ce Léviathan mou et froid exige encore respect et obéissance ? Eh bien non, je ne respecte pas ses lois, non, je ne leur obéirai pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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Proposons la vivisection des bien-pensants de l'autopsie officielle, juste pour rire ...

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