Le site américain basé en Californie 23andMe propose aux internautes une analyse de leur génotype. Procédure : vous payez 1000 dollars (environ 650 euros), on vous envoie un kit de prélèvement pour recueillir un extrait de salive. La société analyse vos gènes et met le séquençage en ligne, sur votre adresse privée créée à cet effet. Ensuite, vous pouvez comparer ces gènes à ceux de vos amis, de votre famille ou de célébrités (s’ils sont présents dans la banque génétique de la société). On aura compris que les « 23 » en question sont les paires de chromosomes.
23andMe a été lancé en 2007 par Linda Avey et Anne Wojcicki (la femme du fondateur de Google). La société se livre à un marketing agressif – en janvier dernier un Forum économique de Davos, elle a proposé gratuitement le séquençage à 1000 personnalités dont l'écrivain Paolo Coehlo.
En France, un des pays les plus répressifs du monde en matière de libre usage du corps comme des innovations biotechnologiques, les tests génétiques sont interdits en dehors de motivations médicales précises. Et les gardiens du temple bio-éthique veillent, comme le célèbre généticien Axel Kahn ayant assimilé dans Le Parisien l’initiative de 23andMe à du « narcissisme », voire du « racisme » pour faire bonne mesure. Des propos oscillant comme toujours entre moralisation désuète et diabolisation excessive. Cours, cours, camarade, le nouveau monde est loin devant toi…
A consulter aussi : le blog de 23andMe
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire