12.6.08

Sentir, cela s’apprend

On connaît les gènes encodant pour les récepteurs des odeurs, mais on n’avait pas analysé si leurs variations influencent de manière décisive la manière dont nous sentons le monde. Dans cette étude, 856 paires de jumeaux (dont 83 monozygotes) d’origine australienne, danoise et finlandaise ont jugé l’intensité et le caractère plaisant ou déplaisant de cinq odeurs différentes. Résultat : l’héritabilité est modérée (18 %), l’essentiel des différences entre individus provenant de leurs environnements non partagés. L’exposition aux odeurs et la plasticité olfactive semblent donc guider notre flair.

Référence :
Knaapila A. et al. (2008), Environmental effects exceed genetic effects on perceived intensity and pleasantness of several odors: A three-population twin study, Behavior Genetics, online pub., doi :10.1007/s10519-008-9211-6

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