6.4.08

Ordi, mon ordi : suis-je la plus belle ?

2018. Catherine se connecte sur son réseau social FaceLook et voit une nouvelle application : Suis-je la plus belle? Elle l'installe. Son ordinateur portable prend un cliché de son visage, l'analyse et lui donne instantanément son classement : 27 341e en catégorie "global", 19 765e en catégorie "caucasienne". Catherine est d'abord un peu mortifiée. Puis elle se dit qu'il y a 300 millions de membres sur FaceLook et que son score est quand même très honorable.

Ce scénario de science-fiction pourrait devenir bientôt réalité. L'équipe d'Amit Kagian (Ecole de science informatique de l'Université de Tel Aviv) a en effet mis au point un logiciel de reconnaissance faciale capable de reproduire assez fidèlement les jugements humains en matière d'attractivité physique. Dans la première phase de l'expérience, 30 hommes et femmes devaient juger et classer 100 photographies de visages féminins. Dans un second temps, les informaticiens ont décomposé les éléments d'attracivité des visages les mieux ou les moins biens notés, comme par exemple la symétrie des traits (un fort prédicteur dans toutes les cultures), la qualité du grain de peau, etc. Ayant ainsi passé une phase d'apprentissage, leur logiciel s'est montré capable de prédire par la suite les classements esthétiques des humains sur de nouvelles photos.

Référence :
Kagian A. et al. (2008), A machine learning predictor of facial attractiveness revealing human-like psychophysical biases, Vision Research, 48, 2, 235-243.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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Vu sur un documentaire télévisé américain, des lunettes équipées d'une microcaméra reliée par WiFi à une base de données de reconnaissance de visages installées sur un méga ordinateur qui renvoie vers les lunettes des informations visibles uniquement par celui qui les porte. Celui-ci n'a qu'à regarder quiconque inscrit sur la base de données et n'a qu'à lire les informations qui s'affichent à sont attention sur ses lunettes pour prendre immédiatement connaissance du CV de celui qu'il regarde.

Les politiciens sont très intéressés pas l'invention car pendant les périodes électorales, ils pourrait dire bonjour à n'importe qui dans la rue en l'appelant par son prénom et en lui demandant des nouvelles de sa famille et de son équipe de base-ball, ce qui lui donnerait des chamces d'acquérir un vote de plus (à conditions que ses concurrents ne portent pas les mêmes lunettes que lui).

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